Guggenheim traverse divers états émotionnels chantés
après avoir assassiné des conservateurs et des artistes.

(Guggenheim inquiet)
Le sombre Belzébuth
Avec moi, atteint son but.
Où suis-je allé, qu'ai-je fait
J'ai tué ces types qui étaient vraiment doués.

Le Diable Sur Terre
A Envahi Mon Ame.
Comme des repoussants top-models
Buvant du vin à même les bouteilles.

(Guggenheim en colère)
Mais l'art, ce n'est pas ça
L'art, c'est de la résistance !
J'ai envie de crier
et de tuer tous ces ratés.

Je rêve, je rêve
Je rêve tellement fort.

(Guggenheim triste)
Pourquoi est-ce si difficile?
Pourquoi est-ce,
si triste?
Pourtant, ce n'était
pas si mal...

J'ai mal réagi
Déliré
Un peu rajouté
Comme si je m'en fichais
Un ours en peluche géant

Les aimait, très tendre
Ou mort dans le Bosphore
Renaissant de ses cendres
Avec force éclairs de lumière.

(Guggenheim auto-satisfait en délire)
Je Suis Terrorisé Dans Mon Propre Pays
Mais Le Terroriste, C'est Moi?

Merde Pour Ces Nègres Qui Ignoraient
Mon Avènement
Dans Le Noir Pour Les Détruire
"Energizer", C'est à‡a.

(Guggenheim s'apitoyant sur son sort)
Je me déteste.
Comme Je Me Déteeeeste
Mon Dieu, Mon Dieu, Vraiment Je Me...
Déteeeeeeste...

(Hans-Ulrich Obrist) "Salut Gugg"

(Guggenheim surpris) "Salut Hans-Ulrich...,
mais je..."

Hans-Ulrich Obrist) "T'inquiète pas, Gugg,
tu ne vas pas te débarrasser de nous comme ça, notre
amour est tellement énorme".

(Nicolas Bourriaud) "On devrait essayer de
mieux se connaître, avec des chansons, de l'amitié et du
plaisir. Vas-y, Hans-Ulrich, un petit yodle."

(Hans-Ulrich Obrist) "Non, je peux pas, ça
fait des années..."

(Tous) "Alllllez"

(Hans-Ulrich Obrist) "Yodle Hiiii Hooo"

Refrain final (Tous ensemble)

Guggy, Guggy, Guggy
De Solo, Frank et Peggy
Nous t'adorons
Alors cesse d'être si ronchon.
T'es pas près de nous voir partir
Parce que Guggy, Guggy, Guggy
C'est toi qui nous fais avancer
Qui nous fait avancer et tourner.