Né en 1993 en France, Félix Côte travaille à détourner le numérique et les nouvelles technologies afin de produire des utilisations critiques. Issu d’un parcours hybride, diplômé à la fois d’une formation d’ingénieur multimédia et d’une formation art-science, il crée des installations qui placent le public face à ses propres pratiques du numérique et d’Internet. Il travaille avec les outils de la vidéo, du code et du réseau. Il se met en quête de zones abandonnées et mal connues pour trouver ce que les machines font peu, font mal ou ne savent pas faire. En particulier, il crée depuis 2020 une série d’installations nommée La Formation des fossiles qui explore les contenus des réseaux sociaux échappant aux algorithmes. Il étudie leur possible intégration dans la mémoire contemporaine à l’heure de l’obsolescence tout en anticipant la fin d’Internet.

Né en 1993 à Angoulême, je vis et travaille à Grenoble. Mes études ont commencé par un cursus d’ingénieur multimédia. Conquis par l’approche théorique, expérimentale et créative enseignée dans ce cursus mais déçu par le métier d’ingénieur, je poursuis avec un master à l’École Royale Polytechnique (Stockholm, Suède) autour des technologies musicales et embarquées puis le master Arts, Science et Technologie à Grenoble en 2017.

En 2018 je monte le collectif TOAST, duo artistique avec lequel je suis lauréat du programme de résidences VERTIGO-STARTS de l’IRCAM - Centre Pompidou. Le travail issu de cette résidence est ensuite présenté à la biennale EXPERIMENTA puis au centquatre en 2020.

Je suis lauréat en 2021 du fonds d’aide aux arts numériques [SCAN] pour mon travail autour de l’archéologie des média des réseaux sociaux. Les oeuvres issues de cette recherche ont été présentées lors de plusieurs expositions collectives et deux expositions individuelles en 2022-2023, dont une intégrée au programme de Résonnance de la Biennale de Lyon. J'ai donné en janvier 2023 un entretien publié dans Turbulences Vidéo.