Le rendez-vous annuel de la création au Fresnoy - Studio national
Exposition du 24 septembre 2021 au 31 décembre 2021
(...) Plus je m’imprègne des projets des artistes de cette édition, de leurs travaux, plus j’ai le sentiment qu’ils ont affaire avec l’activité de l’esprit et du corps qu’est le rêve. Ne sommes-nous pas faits de son étoffe? Non pas celle de rêves-échappatoires,complaisant à la quincaillerie du merveilleux, mais d’imaginaires actifs répondant à une réalité, aujourd’hui inquiétante, dangereuse, peut-être... Le rêve est une pensée qui répond àun état de la matière, à la menace permanente de la gravité, du poids desêtres et des choses, ..., un rêve, des rêves contre les tropismes de l’époque... Avec eux, comme pour l’écrivain autrichien Georg Trakl ou le poète américain Jack Spicer, il faut concevoir une autre topique et aller «s’établir ailleurs». Jean-Claude Carrière et Luis Buñuel convenaient que le rêve est essentiel car il estla seule vraie victoire contre le temps... Le temps comme mesure, le temps comme inertie, comme calendrier. Ce «temps» là, les rêves le désarment. Les films ou les installations de Panorama 23, utilisant le dessin comme l’art électronique, la sculpture, comme la réalité virtuelle, la théorie comme la poésie, ne cèdent jamais aux complaisances de l’idéologie, pour mettre en crise le monde avec lequel ils «débattent».Ils se démarquent des discours rhétoriques et des slogans. Ils se détournent de cette économie du sens pour nous proposer de penser «par le rêve». Ils côtoient, avec une grande liberté, les utopies littéraires ou scientifiques. J’ai le sentiment, en 2021, qu’ils remettent en selle, qu’ils «rebranchent» les puissances du rêve, auxquelles ils accordent leur confiance pour avancer, pour projeter dans l’univers leurs espaces et leurs formes. A ce sujet, je crois qu’ils ne désavoueraient pas ces phrases du cinéaste Philippe Garrel,dans un entretien avec Jean-Louis Comolli, Jean Narboni et Jacques Rivette dans les Cahiers du cinémade Septembre 1968, «Je voulais me référer au rêve; et je me suis dit que la façon dont on réceptionnait le rêve était en soi muette. On a des rapports avec des signes; qu’on codifie après par le langage; mais la façon de percevoir est muette. J’ai tenté d’approcher l’état de prise de vue qu’on a sur le rêve c’est-à-dire qu’on ne réagit pas intellectuellement, qu’on est perdu dans le labyrinthe qu’on parcourt».(...)
Olivier Kaeppelin
Commissaire
Avec le prêt exceptionnel d’œuvres du LaM – Lille Métropole Musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut, Villeneuve d’Ascq
Les artistes
Amélie Agbo, Judith Auffray, Guillaume Barth, Moufouli Bello, Olivier Bémer, Younès Ben Slimane, Santiago Bonilla, Ghyzlène Boukaïla, Gregor Božič, Alice Brygo, Emanuele Coccia, Anaïs-Tohé Commaret, Guillaume Delsert, Juliette Dominati, Vincent Duault, Rony Efrat, Elliot Eugénie, Joan Fontcuberta & Pilar Rosado, Faye Formisano, Charles Fosseprez, Dora García, Julián García Long, Vera Hector, Isabella Hin, Che-Yu Hsu, Dorian Jespers, Olivier Jonvaux, Yongkwan Joo, Lina Laraki, Samuel Lecocq, Lefebvre Zisswiller, Lou Le Forban, Gohar Martirosyan, Kendra McLaughlin, Joachim Michaux, Magalie Mobetie, Lou Morlier, Toshihiro Nobori, Daniel Peñaranda Restrepo, Laure Prouvost, Chuxun Ran, Céleste Rogosin, Stéphanie Roland, Anhar Salem, Inès Sieulle, Marie Sommer, Ana Elena Tejera, Guillaume Thomas, Louise Tilleke, Trương Minh Quý, Janaïna Wagner, Agata Wieczorek, Yunyi Zhu
Programme à télécharger / panorama23.lefresnoy.net
… Par le rêve…
By the dream
« Pour commencer, nous
n’avons de plan d’aucune sorte pour
bâtir notre corps. Pas de projet, de dessin
d’architecte, ni de croquis. Il y a bien des instructions
mais, si elles agissaient de la même façon que les vingt-mille
gênes servant à construire notre corps il n’y aurait aucun
lien évident entre elles et l’allure finale de notre
maison, exactement pour les mêmes raisons
qu’il n’y a aucun lien évident entre
la recette de cuisine et
l’aspect du gâteau. »
Magdalena Zernicka-Goetz
Rager Highfield[1]
Il est toujours intense et surprenant de voir se révéler les liens actifs entre les œuvres. C’est un moment, exceptionnel et heureux, d’observer un « arc électrique » s’éclairer entre les créations qui sont, à la fois, l’origine et le véhicule du sens. Sans doute peut-on dire « des sens » car il arrive de ne rien pouvoir expliquer de cette relation si ce n’est que nous l’éprouvons. Elle nous conduit, cependant, trouvant, parfois grâce aux mots, parfois sans les mots, un chemin ou les balises d’un territoire. Ce territoire n’est plus, celui d’un seul artiste ou d’un seul « point de vue ». Il se peuple d’une myriade de signaux, de feux ou, dans le sens de Georges-Didi Huberman, de lucioles que chaque créateur génère par une suite de conversations secrètes. Cette expérience est, pour moi, celle de l’exposition Panorama 23 au Fresnoy, où l’espace, peu à peu, « se charge » de foyers multiples. Il ne s’agit pas de penser cette scène comme une addition d’univers, l’un après l’autre, mais, au-delà de chaque œuvre, de la penser comme un flux, un champ, un espace-temps quantique ou, plus simplement, un cloud.
Plus je m’imprègne des projets des artistes de cette édition, de leurs travaux, plus j’ai le sentiment qu’ils ont affaire avec l’activité de l’esprit et du corps qu’est le rêve. Ne sommes-nous pas faits de son étoffe ? Non pas celle de rêves-échappatoires, complaisant à la quincaillerie du merveilleux, mais d’imaginaires actifs répondant à une réalité, aujourd’hui inquiétante, dangereuse, peut-être… Le rêve est une pensée qui répond à un état de la matière, à la menace permanente de la gravité, du poids des êtres et des choses, …, un rêve, des rêves contre les tropismes de l’époque… Avec eux, comme pour l’écrivain autrichien Georg Trakl ou le poète américain Jack Spicer, il faut concevoir une autre topique et aller « s’établir ailleurs ». Jean-Claude Carrière et Luis Buñuel convenaient que le rêve est essentiel car il est la seule vraie victoire contre le temps… Le temps comme mesure, le temps comme inertie, comme calendrier. Ce « temps » là, les rêves le désarment. Les films ou les installations de Panorama 23, utilisant le dessin comme l’art électronique, la sculpture, comme la réalité virtuelle, la théorie comme la poésie, ne cèdent jamais aux complaisances de l’idéologie, pour mettre en crise le monde avec lequel ils « débattent ». Ils se démarquent des discours rhétoriques et des slogans. Ils se détournent de cette économie du sens pour nous proposer de penser « par le rêve ». Ils côtoient, avec une grande liberté, les utopies littéraires ou scientifiques. J’ai le sentiment, en 2021, qu’ils remettent en selle, qu’ils « rebranchent » les puissances du rêve, auxquelles ils accordent leur confiance pour avancer, pour projeter dans l’univers leurs espaces et leurs formes. À ce sujet, je crois qu’ils ne désavoueraient pas ces phrases du cinéaste Philippe Garrel, dans un entretien avec Jean-Louis Comolli, Jean Narboni et Jacques Rivette dans les Cahiers du cinéma de Septembre 1968, « Je voulais me référer au rêve ; et je me suis dit que la façon dont on réceptionnait le rêve était en soi muette. On a des rapports avec des signes ; qu’on codifie après par le langage ; mais la façon de percevoir est muette. J’ai tenté d’approcher l’état de prise de vue qu’on a sur le rêve c’est-à-dire qu’on ne réagit pas intellectuellement, qu’on est perdu dans le labyrinthe qu’on parcourt ».
En 2021, à étudier et à monter les projets des artistes de Panorama 23, je crois que chacun, discerne, avec sérénité, acuité ou véhémence, la présence de ce labyrinthe, ils en jouent, ils le déjouent mais, plus encore, ils le démystifient grâce à leurs visions oniriques permettant de s’éloigner du temps asphyxiant d’une société inaccomplie. Non pour l’oublier mais pour y revenir « autres par le rêve » comme on dit par la rivière, « by the river », pour le défaire cherchant un monde qu’il s’agit d’habiter, dans le sens d’Hölderlin[2], grâce au mouvement permanent qui fonde le réel, par la rivière c’est-à-dire, par la nature, la société et la personne. Nous y sommes funambules parfois somnambules, danseurs ou chercheurs d’or. Souvenons-nous de John et Pear, les enfants de La Nuit du chasseur de Charles Laughton, dont l’un des scénaristes est James Agee, l’auteur du roman initiatique La Veillée du matin, ils reviennent à la vie par la rivière, par le rêve qui, sous la lumière de la lune, leur ouvre une vie nouvelle. Ils découvrent la transparence des règnes, des éléments, des espèces animales ou humaines. Ils se rencontrent suivant le tracé du fleuve, les arbres, les roseaux, les poissons, chouettes, tortues, les araignées, l’oiseau dans sa cage, les lapins, les nénuphars, chiens, vaches, grenouilles et les reflets de lumières sur l’eau. Le mouvement est celui d’une barque non pas sur le Styx, ni vers les Enfers, mais sur l’eau, vers un éveil à la merveille d’une nature qu’ils inventent et qui les sauve.
Dans ces projets de Panorama, le spectateur participe à l’être des insectes, des mammifères, de la fleur, du devenir-feuille, de la mémoire des villes, de l’énergie sexuelle, de l’orgone, des étoiles ou de la neige qui disparaît… Le songe nous métamorphose en chacun de ses « principes » sans que nous sachions s’il s’agit d’un souvenir ou d’un devenir. Le rêve dissout le temps, les catégories, les règnes aussi. Ce pari, cette confiance accordée aux différents processus de l’inconscient, cet usage des hypothèses de la science et de la science-fiction sont autant de questions posées aux composants de notre univers, autant de théâtres qui les formulent.
Ils sont sur la scène du Fresnoy au nombre de quatre :
- Le premier existe dans des face-à-face avec la présence humaine. Le regard suit une ligne horizontale. Il interroge les acteurs devant lui. Ils sont présents dans les photos, les dessins, les vidéos, les peintures, les performances ou ils nous échappent déclinés dans de multiples dimensions de l’espace grâce aux créations numériques.
- Le deuxième invite le regard à se lever sur le lointain, le paysage par exemple au sein de cette frange entre le ciel et la terre, habitée par l’écosystème de leurs relations.
- Le troisième propose à la vue de poursuivre, de continuer à s’élever, les acteurs devenant des planètes, des galaxies. Dans certains travaux, le sens se renverse et comme sur nos IPhones, ils chutent dans des abîmes jusqu’à ce que nous perdions le fil et qu’il n’y ait plus de reconnaissance visuelle possible. C’est l’univers des fosses océaniques, des sonars, des réseaux ou encore de la fascinante matière noire.
- Le quatrième est « indiciellement » présent mais ne peut s’observer, il est une conséquence théorique, il est présupposé par la mémoire des archives, les « datas », les modélisations, le calcul. Il est le fruit d’hypothèses conceptuelles, grâce à des jeux entre des cellules imperceptibles, entre les ondes et les particules. L’intrigue se manifeste par des cartographies, des encodages, des saisies systémiques ou des suppositions mathématiques.
Le rêve traverse tous ces théâtres, son travail anime l’ensemble des créations de Panorama 23, ce travail a pour objet la réalité sociale ou l’intime d’une biographie. Il est le principe dynamique, « élastique » de l’exposition des travaux individuels ou collectifs comme dans le cas de Laure Prouvost qui a animé un groupe de création.
La petite et la grande nef du Fresnoy, leurs différents niveaux, leurs coursives composent un plateau pour la circulation des regards, d’une séquence d’architecture à une autre. Il accueille les circumductions, les échanges entre les récits du corps, ceux de la végétation, de l’air, mixés avec les rythmes des déplacements et des respirations. Dans ce champ le réel y est sans cesse changé par le virtuel mais n’est-ce pas la définition même du réel ?
C’est, précisément, à partir de cette définition que Le Fresnoy est habité par les fragments de narrations, les projections, les œuvres. Elles sont autant d’interrogations manifestées sous la forme de la dépense onirique, utopique, grâce aux technologies les plus novatrices que nous avons choisi, avec Pascale Pronnier, d’associer à des œuvres manifestées par d’autres techniques plus primitives, créées par des artistes de l’art brut. Ce « grand écart » matériel et formel augmente, dilate, « ouvre » l’espace de l’exposition bordé par des œuvres de bric et de broc, de truc et troc, dialoguant avec des œuvres portées par les recherches scientifiques, numériques, immatérielles du siècle. Cet échange a été possible grâce au savoir de Christophe Boulanger et aux équipes du LaM de Villeneuve d’Ascq et de son fonds d’art brut. Je crois à la richesse du dialogue entre des artistes qui, en 2021, expriment les différences et les singularités de l’acte créatif. A côté des commutations instantanées à travers le macrocosme contemporain, demeurent les paroles, les bouches des hommes et des femmes qui les prononcent, avec leurs accents, leurs phonétiques, leurs vocabulaires irréguliers. Notre réel est fait de cela, de ce dialogue étonnant qui ne fait que commencer. Je l’imagine, pendant la durée de l’exposition, jour et nuit, entre les hologrammes, les images 3D et les ex-votos en bois, les sculptures composées de rebuts ramassés et rassemblés, dans de mystérieux congrès, les dégageant de la férule de l’époque et du temps. Elles nous rappellent, entre veille et sommeil, que l’art à partir du plus archaïque comme du plus novateur, a la capacité par la surprise, de créer des présences, des expériences qui sont de puissants viatiques pour comprendre et inventer le futur. A nous de les débusquer, de les déchiffrer.
Olivier Kaeppelin, commissaire de l'exposition
PS : Le premier étage de la grande Nef sera, durant l’exposition un lieu d’ateliers, de lectures, de discussions de convivialité et de partage, comme le fut à son origine Le Fresnoy ; certes très différemment mais toujours habité par l’importance et la magie de la rencontre.
[1] Magdalena Zernicka-Goetz – Spécialiste des embryons - Université de Cambridge. Roger Highfield, directeur associé au Suisse Museum group, Grande-Bretagne, In La danse de la vie, Dunod, 2020, p.2.
[2] « Nous cheminons vers le sens dans la mesure où nous habitons en poète sur cette terre. », in La Poésie sauvera le monde de Jean-Pierre Siméon - Le Passeur Editeur - 2015
Les artistes
Amélie Agbo, Judith Auffray, Guillaume Barth, Moufouli Bello, Olivier Bémer, Younès Ben Slimane, Santiago Bonilla, Ghyzlène Boukaïla, Gregor Božič, Alice Brygo, Emanuele Coccia, Anaïs-Tohé Commaret, Guillaume Delsert, Juliette Dominati, Vincent Duault, Rony Efrat, Elliot Eugénie, Joan Fontcuberta, Faye Formisano, Charles Fosseprez, Dora García, Julián García Long, Vera Hector, Isabella Hin, Che-Yu Hsu, Dorian Jespers, Olivier Jonvaux, Yongkwan Joo, Lina Laraki, Samuel Lecocq, Lefebvre Zisswiller, Lou Le Forban, Gohar Martirosyan, Kendra McLaughlin, Joachim Michaux, Magalie Mobetie, Lou Morlier, Toshihiro Nobori, Daniel Peñaranda Restrepo, Laure Prouvost, Chuxun Ran, Céleste Rogosin, Stéphanie Roland, Anhar Salem, Inès Sieulle, Marie Sommer, Ana Elena Tejera, Guillaume Thomas, Louise Tilleke, Trương Minh Quý, Janaïna Wagner, Agata Wieczorek, Malte Zander, Yunyi Zhu
Vernissage
Vendredi 24 septembre de 18h à minuit
18h – Ouverture de l’exposition (17h pour les films)
19h – Remise des prix
- Prix Vidéo et Prix Installation des Amis du Fresnoy
- Prix Analix Forever – remis par Guillaume de Sardes
- Prix Around Video Art Fair remis par Renato et Catherine Casciani
- Révélation “Arts Numériques Art vidéo” de l’ADAGP
20h – Performance « House type 104 » d’Ana Elena Tejera
17h-19h | 20h-Minuit – Projection des films produits en 2021 -
Voir le programme
Vernissage
Vendredi 24 septembre de 18h à minuit
18h – Ouverture de l’exposition (17h pour les films)
19h – Remise des prix
- Prix Vidéo et Prix Installation des Amis du Fresnoy
- Prix Analix Forever – remis par Guillaume de Sardes
- Prix Around Video Art Fair remis par Renato et Catherine Casciani
- Révélation “Arts Numériques Art vidéo” de l’ADAGP
20h – Performance « House type 104 » d’Ana Elena Tejera
17h-19h | 20h-Minuit – Projection des films produits en 2021 -
Voir le programme
Portes ouvertes des ateliers d’artistes
Dimanche 3 octobre à 16h00
Avec le conseil départemental du Nord. Une visite guidée de l’exposition Panorama 23 suivie d’une visite des coulisses du Fresnoy en compagnie d’un artiste Gratuit sur réservation : 03 20 28 38 00 / accueil@lefresnoy.net
Palmarès FIFA – Festival International des Films sur l’Art de Montréal
Vendredi 15, samedi 16, dimanche 17 octobre
Musique, danse, architecture, photographie, cinéma, arts plastiques, des personnalités rares, des talents inestimables et des parcours inédits. Le Fresnoy présente, pour la 20e année consécutive, le palmarès de ce festival hors du commun.
Pass journée ou soirée : 5€
Pass 2 jours : 6€
Pass 3 jours : 8€, - 26 ans : 5€
Gratuit pour les Amis du Fresnoy et les détenteurs de la C’ART
Expo-Brunch
Dimanche 17 octobre de 10h à 12h30, sur réservation.
Pour les flâneurs du dimanche matin, seul, à deux, en famille ou entre amis. Petit-déjeuners, visites guidées et activités pour les enfants. Exposition en continu jusqu’à 19h00
Plein tarif 10€, enfant 6 € (jusqu’à 7 ans inclus), gratuit jusqu’à 3 ans.
EXPO-KIDS
Dimanche 28 novembre de 14h30 à 18h00
Expo Kids, c’est tout un après-midi consacré aux enfants pour une découverte ludique de l’exposition en compagnie des artistes du Fresnoy – Studio national. De nombreux ateliers, expérimentations et visites sont proposés pour un moment en famille !
- Visites guidées de l'exposition pour le jeune public, plusieurs départs pendant l'après-midi
- Visite en mots et en musique avec l'association Du vent dans les mots, en continu de 14h45 à 16h30
- Ateliers en continu tout l'après-midi :
- Atelier mapping avec l'artiste Yongkwan Joo
- Atelier expérimentations lumineuses et photographie avec l'artiste Lucien Bitaux
- Atelier modélisation 3D avec l'artiste Magalie Mobetie
- Atelier gif animé avec l'artiste Lou le Forban
- Atelier peinture sur verre et dessins sur table lumineuse avec l'artiste Santiago Bonilla
De 5 à 12 ans, tarif 5 €/enfant, gratuit pour les adultes.
Réservation : accueil@lefresnoy.net.
Voir la page dédiée à l'expo kids : https://archive.lefresnoy.net/fr/evenement/expo-kids
Etat de langage
Dimanche 5 décembre à 15h30
Concert du Chœur Préparatoire suivi d’une projection en présence des artistes.
En mars 2021, les élèves du chœur préparatoire dirigés par Maéva Gadreau apportaient leur collaboration vocale au projet de film « État du language » de Camille Zisswiller et Nicolas Lefebvre. Film inédit et superbe, suivi d’un concert du chœur préparatoire des enfants du conservatoire.
Entrée libre sur réservation sur accueil@lefresnoy.net ou au 03 20 28 38 00
En partenariat avec le Conservatoire de Tourcoing
[HORS-LES-MURS] L’ÉPILOGUE—LE CLICK, MONS
7 et 8 octobre
Le projet Interreg C2L3Play –Cross Border Living Lab, spécialisé dans la créativité et dans les méthodologies appliquées au secteur des industries culturelles et créatives, se clôture ! Venez découvrir et expérimenter la créativité et l’innovation au service des entreprises ! Masterclasses, conférences et exposition.
[HORS-LES-MURS] Invitation Remise du Prix StudioCollector 2021
Vendredi 26 novembre à 17h30 - Amphithéâtre Richelieu - 17, rue de la Sorbonne - 75005 paris
En partenariat avec le master in Arts and Vision l'université Paris I - Panthéon Sorbonne, Photo days et Le Fresnoy - Studio national des arts contemporains, vous invitent à la remise du prix studiocollector 2021 et à célébrer les 15 ans du prix.
Créé par Isabelle et Jean-Conrad Lemaître, remis par Guillaume de Saint-Seine.
Le prix StudioCollector récompense un.e artiste du Fresnoy - Studio national, sélectionné.e chaque année dans le cadre de l'exposition Panorama.
Merci de confirmer votre présence sur eventbrite ou par mail reservation@photodays.paris
[HORS-LES-MURS] - ATLAS : Hideyuki Ishibashi
Exposition octobre/décembre 2021
L’artiste Hideyuki propose une plongée dans l’histoire du parc Barbieux et de ses arbres centenaires en relation avec l’architecture du campus et explore les empreintes du temps sur la nature. En partenariat avec l’EDHEC.L’exposition Atlas a été conçue spécifiquement pour le campus Jean Arnault dans les locaux historiques de l’entreprise Ferret Savinel.
Visite guidée de l’exposition sur réservation : accueil@lefresnoy.net | 03 20 28 38 00
[HORS-LES-MURS] - Villa Cavrois : creation sonore de Gregory Buchert
Du 5 octobre au 21 novembre | Villa Cavrois
Création sonore de Gregory Buchert qui a publié l’an dernier son premier roman Malakoff dans la collection Verticales chez Gallimard.
Les œuvres de Gregory Buchert, vidéos et performances, sont nourries de nombreuses références littéraires (Joyce, Gide, Calvino). Pour cette commande de la Villa Cavrois, le visiteur sera au centre de la création.
En Partenariat avec Neuflize, Le Fresnoy – Studio national et la Villa Cavrois.
[HORS-LES-MURS] - Prix Studiocollector 2021 : Loop, Barcelone
Du 16 au 18 novembre au Festival Loop à Barcelone
Initié par Isabelle & Jean-Conrad Lemaître, le prix StudioCollector récompense un artiste du Fresnoy – Studio national, sélectionné dans le cadre de l’exposition Panorama. Cette année, le prix sera remis par le collectionneur Guillaume de Saint Seine dans le cadre de Loop à Barcelone.
[HORS-LES-MURS] - Blow Up !
Dimanche 21 novembre | Concerts 17h30 et 19h00 | Auditorium du Conservatoire de Tourcoing
En amont des concerts :
- 14h00 | Le Fresnoy : Conférence d'Ake Parmerud et Hervé Déjardin sur l’œuvre BlowUp, son processus, et la technique de spatialisation utilisée.
- 15h00 : Visites guidées de l’exposition Panorama 23.
Grâce au son immersif, installez-vous confortablement dans un fauteuil et préparez-vous à vivre une expérience sensorielle nouvelle ! Grâce à un son spatialisé découvrez BlowUp, une œuvre électroacoustique immersive, dont le matériau sonore est constitué uniquement par les sept « La » d’un piano.
Composition Åke Parmerud. Réalisation et mise en ondes Hervé Déjardin.
Un évènement Musica Viva.
Entrée libre sur réservation sur culture-billetterie.tourcoing.fr
Entrée Libre sur réservation : Accueil Fresnoy tel 0320283800
[HORS-LES-MURS] - Studio critique #3
Jeudi 2 décembre 17h30-21h | Auditorium de l’ADAGP, 11 rue Duguay Trouin, Paris.
Studio critique est un module de rencontres entre critiques d’art et artistes, proposé par l’aica France. Cette soirée mettra en mots et en lumière les œuvres de 4 artistes du Fresnoy - Studio national en dialogue avec 4 critiques d’art, à la suite de leur rencontre dans le cadre de l’exposition Panorama 23 ...par le rêve...
Sur réservation : bureau@aicafrance.org
Adresse : ADAGP 11, rue Duguay-Trouin - 75006 Paris
Henri Guette dialoguera avec Guillaume Thomas autour de son film Life Damages the Living,
Laetitia Bischoff échangera avec Judith Auffray autour de son film 7h15, Merle Noir
Julien Bécourt parlera avec Anais-Tohé Commaret autour son film Ce qui nous pousse
Claire Margatt discutera avec Agata Wieczorek autour de son film Growing
Jean-Jacques GAY, initiateur de ces rencontres artistes-critiques, invitera également Magalie Mobetie à s’exprimer son installation Anba Té, Adan Ko.
Visites guidées pour les enfants
Mercredi 27 octobre 15h
Mercredi 22 décembre 15h
Jeudi 30 décembre 15h
Pour les 6-10 ans
Lors de cette visite d’une heure en compagnie d’un.e guide, les enfants découvriront l’exposition à travers un parcours d’œuvres adapté à leur âge.
Réservation accueil@lefresnoy.net
Tarif unique 3 € / personne.
Atelier de modélisation 3D
Jeudi 28 et vendredi 29 octobre 14h30-17H
A partir de 13/14 ans
2 jours, 25€
Sur réservation accueil@lefresnoy.net / T. 03 20 28 38 00
Atelier photographique
Mercredi 27 et jeudi 28 octobre 14h30-16h30
6-10 ans
2 jours 25 €
Sur réservation accueil@lefresnoy.net / T. 03 20 28 38 00
Des mots sur des œuvre - Atelier-visite
Jeudi 4 novembre 15h30-17h30 : visite-atelier tout public
Toucher du bout des mots l'invisible qui nous lie aux œuvres.
Revisiter la visite. En devenir une composante.
60 minutes d'atelier d'écriture en face à face avec une œuvre
60 minutes guidées par vos textes, mis en voix et en son
Avec Frédérique Lamblin (voix) et Liza Callaert (violon alto et effets sonores)
3€ par personne.
Inscription obligatoire au 03 20 28 38 00 ou à accueil@lefresnoy.net
Dossier pédagogique - Panorama 23 - ...par le rêve...
Visites enseignants et accompagnateurs de groupes :
Vendredi 1er octobre 12h30
Mercredi 6 octobre 14h30
Mercredi 13 octobre 14h30
Durant cette visite, les enseignants et les accompagnateurs découvriront les œuvres et pourront se renseigner sur les propositions pédagogiques et activités en relation avec l’exposition.
Réservation : service-educatif@lefresnoy.net
Visites guidées pour les enfants
Mercredi 27 octobre 15h
Mercredi 22 décembre 15h
Jeudi 30 décembre 15h
Pour les 6-10 ans
Lors de cette visite d’une heure en compagnie d’un.e guide, les enfants découvriront l’exposition à travers un parcours d’œuvres adapté à leur âge.
Réservation accueil@lefresnoy.net
Tarif unique 3 € / personne.
Série ART IN PROGRESS : dans le secret de la création artistique !
Cette web série vous propose de découvrir les œuvres de l'exposition de l'intérieur.
Épisode 2 : Juliette Dominati
Coulisses de l'œuvre L'île flottante L'île flottante de Juliette Dominati :
Épisode 1 : Magalie Mobetie
Coulisses de l'œuvre Anba tè, adan kò de Magalie Mobetie :
Tous les week-ends
Rendez-vous au premier étage de la grande Nef, transformée durant l’exposition en un lieu de convivialité et de partage, où un bar, des ateliers en autonomie, des lectures et des discussions vous attendent !
Tous les dimanches
Exposition en accès libre Visite guidée gratuite, 16h
Inscrivez-vous pour participer à la visite guidée gratuite proposée tous les dimanches à 16h.
Visites-Flash !
Tous les dimanches à 14h15, 15h15 et 17h15
Gratuit, rendez-vous face aux installations, indiquées à l’accueil et par une signalétique.
Désormais, nous vous proposons des mini-visites le dimanche, avec un focus sur une seule œuvre pendant 15 minutes en compagnie d’un.e guide.
Une œuvre différente sera présentée toutes les heures.
PANORAMA 23 EN LIGNE
A partir du 1er septembre, retrouvez toutes les informations sur les œuvres et les artistes sur le site web dédié.