Movement-x - Film de Ulf Langheinrich
Movement-x
De Ulf Langheinrich, film 2010
recréée avec l’espace 3D projeté. Mais la surface du corps se dissout en raison de la colonisation sonore et des techniques de liquéfaction du mouvement. Des pulsations de lumière d’intensités variables contribuent encore à dissoudre la surface de l’écran projeté, mais pas comme un effet 3D. Le fait d’émettre de la lumière pure sur l’écran en amplitudes séquencées entraîne une perception ambiguë, une incertitude entre l’illusion de la projection et la conscience de la surface comme un objet. L’image originale du corps apparaît par des fractions miniatures de temps entre les pulsations. Ces «Une image unique, en mouvement, est projetée comme une illusion stéréoscopique en même temps que des lumières clignotantes sur un écran. Le spectateur assiste ici à des systèmes de particules semi-opaques générés par algorithmes, qui peuvent être décrits par les termes suivants : cohérents, courants, denses et liquides. Intégrées à ces images et visibles seulement par intermittences, les traces diffuses d’un corps au ralenti extrême ; comme si des particules sonores avaient infesté et détérioré l’image. L’information en 3D du corps mouvement est fidèlement “flashs” ne gratifient pas le désir provoqué, celui de voir ce qui se trouve à l’intérieur ou derrière ce bruit et ces “flashs”: une image à laquelle s’attacher, avec laquelle s’identifier. Cette rencontre n’est pas imaginée comme une invitation (pour faire l’expérience d’un autre monde), mais de déni (face à une surface éventuellement scellée). C’est une projection, que l’on regarde. Le projecteur est ici le spectateur.»
Oeuvre d'Ulf Langheinrich produite par Le Fresnoy :
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